S’éloigner de tout et découvrir l’île Maurice – presque – originelle, telle est la sensation qui s’offre aux promeneurs au cœur de la biosphère de Bel Ombre. En 1977, l’UNESCO avait choisi de désigner des aires protégées au plan international pour favoriser l’intégration harmonieuse de l’humain et de la nature en vue d’un développement durable. Unique à Maurice, la réserve de biosphère de Bel Ombre fait partie des 701 sites au monde à avoir été reconnus par l’UNESCO. Elle est l’un des rares endroits où l’on peut encore admirer les derniers vestiges de la faune et flore endémiques de l’île.
Bien sûr, plus de dodos ou de tortues géantes de Maurice, ces espèces ayant irrémédiablement disparu. Mais tout le travail au sein de la biosphère s’attache à préserver les richesses de la faune locale et les plantes endémiques, avec plus de 150 espèces différentes. Travail indispensable pour que nos enfants et petits-enfants aient la chance d’en profiter aussi.
Pour découvrir ce havre de paix, on s’équipe de chaussures de marche, d’un anti-moustique et d’un imperméable, et en avant pour l’aventure ! Pour Rs 2,500 par personne, on s’embarque dans une randonnée de cinq heures avec un ranger qui nous fait découvrir une variété de paysages allant des marais aux landes en passant par des forêts tropicales. A ses côtés, on découvre avec émerveillement des oiseaux endémiques tels que la grosse cateau verte, la crécerelle de Maurice, l’oiseau à lunettes et le foudi de Maurice. On observe aussi le pigeon des mares, seul pigeon des Mascareignes à ne pas s’être éteint. Après avoir frôlé la disparition dans les années 1990, le pigeon des mares fait l’objet d’efforts particuliers de conservation, auxquels l’observatoire de la biosphère contribue.
Ainsi, au bonheur de découvrir la magie des paysages presqu’originels de
Maurice s’ajoute celui de contribuer au travail de la Mauritian Wildlife
Foundation, pour la préservation de la faune et de la flore locales.
On aurait bien continué à explorer les moindres recoins de ces paysages magnifiques
avec notre guide tellement passionné ! Mais après ces cinq heures de
randonnées, il est temps d’aller reprendre des forces… peut-être au restaurant EnbaPié ?